Historique

Le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA), fondé en 1974 sous le nom de Musée François-Pilote, occupe les quatre étages de l’ancien couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille du complexe immobilier du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Ces dernières étaient, à l’époque où le pensionnat recevait de nombreux élèves. Cette congrégation,  chargée de la buanderie et de la cafétéria pour le Collège, a quitté le couvent en 1967, laissant vacant le bâtiment construit en 1925.

Le MQAA a d’abord été nommé en l’honneur de l’abbé François Pilote, fondateur de la toute première école d’agriculture permanente au Canada crée en 1859. Le MQAA a d’abord exploré la paroisse rurale d’autrefois sous tous ses aspects et se concentre maintenant sur l’acquisition et la diffusion de connaissances et d’artéfacts relatifs aux domaines de l’agriculture et de l’alimentation. On y trouve l’une des plus importantes collections d’ethnographie rurale au Québec, ainsi qu’une collection impressionnante d’objets scientifiques.

Nos collections

Lors de la fondation du Musée en 1974, les assises de cette institution nouvelle reposeront sur les collections des musées du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et la collection Chamard.

Le Collège, fondé en 1827, avait comme la plupart des collèges classiques accumulé d’importantes collections variées utilisées notamment pour l’enseignement, notamment une importante collection de science naturelle, ainsi que de nombreux objets didactiques pour l’enseignement agricole ou scientifique, des souvenirs missionnaires, divers artéfacts relatifs à la vie quotidienne ou aux personnages ayant marqué l’histoire de l’institution, etc.

La collection Charmard est un legs de la famille de Joseph Chamard, agriculteur de Saint-Jean-Port-Joli décédé en 1900, à la Société historique de la Côte-du-Sud en 1972. La famille cède au Musée plus de 500 pièces diverses provenant de la maison paternelle et qui permettront à l’abbé de recréer les intérieurs d’une maison de famille en milieu rural.

Par la suite, l’abbé Leclerc, fondateur du MQAA, va inciter les gens, ainsi que les institutions et les entreprises régionales à offrir des dons au Musée afin de protéger l’héritage patrimonial sud-côtois. Ainsi, il préservera, entre autres, de nombreux artéfacts de l’ancienne École d’agriculture laissés à eux-mêmes après le départ de la faculté d’Agronomie vers le campus de l’Université Laval, mais aussi plusieurs instruments aratoires et une importante collection de voitures à chevaux.

En 2013, avec le changement d’orientation, le MQAA a complètement revu sa politique d’acquisition et ses outils avant d’amorcer une révision complète de ses collections afin qu’elles reflètent davantage la mission et les objectifs de l’organisme.

Notre vision

Dans les années à venir, le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation deviendra un espace de convergence pour les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation en Côte-du-Sud, ainsi qu’un haut-lieu de référence au Québec en ces domaines.

Notre mission

Dans les années à venir, le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation deviendra un espace de convergence pour les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation en Côte-du-Sud, ainsi qu’un haut-lieu de référence au Québec en ces domaines.

Nos objectifs

Nos objectifs sont multiples:

  • Consigner, conserver, acquérir des éléments significatifs reliés à l’agriculture et l’alimentation; notamment, protéger des éléments des collections du Collège de Sainte-Anne qui témoignent de son influence sur l’enseignement agricole dans la région de la Côte-du-Sud et au Québec.
  • Rassembler les divers acteurs du développement de l’agriculture et de l’alimentation (chercheurs, enseignants, producteurs, transformateurs, détaillants, restaurateurs) en valorisant leurs métiers et en diffusant leurs savoirs et pratiques.
  • Contribuer au rayonnement de l’agrotourisme dans la Côte-du-Sud et participer à son essor par des collaborations avec des partenaires.
  • Faire connaître l’histoire et l’actualité de la dynamique régionale dans le développement de l’agriculture, entre autres, en diffusant auprès du grand public les résultats des recherches en Côte-du-Sud.
  • Porter un regard critique sur les impacts historiques, sociaux, environnementaux et territoriaux de la thématique choisie de manière à amener les visiteurs à une consommation agréable et responsable, ainsi qu’à la mise en place de solutions porteuses d’avenir.